Je m'intéressais déjà à tout ce qui est médecine alternative car nous avions stabilisé les étatss émotionnels de mon ex conjointe à l'aide de compléments alimentaires et d'une alimentation très rigoureuse (avec le soutiens et l'approvation de sa psychiatre). Mais après mon diagnostique de SEP j'ai commencé à me dire naturopathe, effectivement en y regardant de plus près cela faisait déjà 6 ans que je lisais en continu sur le sujet et que je conseillais beaucoup de mes collègues pour se détacher des anti-dépresseurs et/ou se remettre de burnout (oui, c'est un grand classique chez les informaticiens). Ce n'était pourtant pas une étape facile pour moi car je viens d'une famille de médecins plutôt classiques, par exemple, ils ont toujours du mal à accepter l'importance que j'attache et l'impact qu'à l'alimentation sur moi. Mais j'ai de la chance, ils sont plutôt dans l'acceptation

Aujourd'hui, j'ai la chance (enfin ce n'est pas que de la chance) de ne pas avoir de séquelles, et de réussir à garder ma SEP à un état dormant (en tout cas du point de vue des symptomes). Je me définis aujourd'hui naturopathe avec de moins en moins de syndrome de l'imposteur. Ce qui compte le plus pour moi, c'est de partager tout ce que j'ai pu apprendre et tester, d'aider les gens à apprendre la santé et à être autonome dans ce domaine.
Aujourd'hui je suis avec une femme merveilleuse, et son enfant (ma filleule). En plus de la naturopathie (enfin je dis naturopathe, mais je suis plus hygiéniste), je m'investis très fort dans notre immense jardin que l'on passe en permaculture, c'est devenu une thérapie à part entière, et en plus, ça me permet d'être presque autonome en alimentation. J'ai également la chance (grâce à ma chérie), d'avoir rencontré une neurologue extra-ordinaire qui est très très ouverte d'esprit, qui organise même de longues méditations avec ses patients afin de les aider à grandir et prendre soin d'eux.
Je suis quand même un traitement à la Copaxone, même si je souhate le stoper à moyen long terme.