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Le solumédrol ne permet que de récupérer plus vite. Les perfusions de corticoïdes n'ont pas d'influence sur le long terme : sans solumédrol, on récupère la même chose qu'avec, mais en beaucoup plus de temps.
En revanche, les traitements de fond permettent non seulement d'espacer les poussées, mais aussi de les rendre moins importantes, (d'où une récupération plus rapide par rapport à une poussée normale) et on a de fortes raisons de penser aujourd'hui qu'ils permettent aussi de ralentir la maladie.[/b]
En revanche, les traitements de fond permettent non seulement d'espacer les poussées, mais aussi de les rendre moins importantes, (d'où une récupération plus rapide par rapport à une poussée normale) et on a de fortes raisons de penser aujourd'hui qu'ils permettent aussi de ralentir la maladie.[/b]
OUPS, invité, je ne suis pas d'accord avec toi !!!!!!!!
Ma première poussée n'a fait qu'empirer jusqu'au moment ou j'ai eu un bolus de solumédrol !!! Celà freine donc la poussée, et aide clairement à récupérer au niveau sensitif j'entend, car niveau fatigue et effets secondaires.... c'est une autre histoire !
Je n'ai jamais entendu de telles affirmations sur les traitements de fond ! et m'étonne que tu ne saches pas que certains font aussi poussée sur poussée à cause d'un ttt de fond inadapté !!!!!
Ma première poussée n'a fait qu'empirer jusqu'au moment ou j'ai eu un bolus de solumédrol !!! Celà freine donc la poussée, et aide clairement à récupérer au niveau sensitif j'entend, car niveau fatigue et effets secondaires.... c'est une autre histoire !
Je n'ai jamais entendu de telles affirmations sur les traitements de fond ! et m'étonne que tu ne saches pas que certains font aussi poussée sur poussée à cause d'un ttt de fond inadapté !!!!!
Je suis très heureux pour toi que la prise de solumédrol ait été simultanée avec une fin de ta poussée, néanmoins, je ne fais que relayer ce que les études sur des plus grands nombres de personnes ont conclu. Tu as peut-être également mal compris mes propos. Ce que l'on constate, c'est que le solumédrol accélère la récupération d'une poussée. C'est à dire que, grossièrement, au lieu de retrouver la sensation dans une main au bout de 6 mois, il permettra de la récupérer au bout de 3 mois (les chiffres ne sont donnés que pour l'exemple). De plus, en toute logique, le processus de récupération démarre pendant la poussée, en même temps que le processus inflammatoire. Donc si tu accélères le processus de récupération, il est normal que la poussée "monte" moins haut. Ce que je voulais dire concernant le long terme, c'est qu'avec ou sans solumédrol, 10 ans après ta poussée, tu as récupéré la même chose. C'est ce qu'on veut dire quand on dit que le solumédrol n'a que très peu d'influence sur le moyen et long terme de la maladie.
Après, en ce qui concerne les traitements de fond, je peux te citer une page de l'apf, mission sep, concernant les traitements de fond :
http://www.sclerose-en-plaques.apf.asso ... trait.html
Elle est est assez ancienne, et on a des preuves plus nombreuses aujourd'hui de l'efficacité.
Je peux te sortir des tas d'études qui montrent qu'en moyenne, les traitements de fond réduisent l'intensité, la fréquence des poussées pour les SEp rémittentes, et dans une moindre mesure, réduisent la progression du handicap à plus long terme.
Après, dire que des gens font des poussées à cause des traitements de fond me paraît très étrange. Certaines personnes ne réagissent pas aux traitements de fond, et continuent de faire des poussées sous traitement, mais tu ne peux pas dire sur cette simple constatation, que c'est le traitement qui en est responsable ! Je rappelle que l'efficacité est de 30-40% sur les poussées : les immunomodulateurs ne sont pas efficaces pour tout le monde, et plus ou moins selon les personnes.
Après, en ce qui concerne les traitements de fond, je peux te citer une page de l'apf, mission sep, concernant les traitements de fond :
C'est tiré de cette page.Les bêta interférons 1a (commercialisé sous le nom d’Avonex), il est prescrit pour les patients ayant une SEP évoluant par poussées, sans progression régulière entre les rechutes. Il a une action prouvée sur le handicap. Il est administré quotidiennement par voie intramusculaire.) ;
Les bêta interférons 1b (Bétaféron). Administré en injection sous-cutanée un jour sur deux. Il permet une diminution de 30 % de la fréquence des poussées et la sévérité des poussées). L’interféron 1b est aussi utilisé pour les formes secondaires progressives (permet la marche, retard de 6 à 12 mois du handicap).
http://www.sclerose-en-plaques.apf.asso ... trait.html
Elle est est assez ancienne, et on a des preuves plus nombreuses aujourd'hui de l'efficacité.
Je peux te sortir des tas d'études qui montrent qu'en moyenne, les traitements de fond réduisent l'intensité, la fréquence des poussées pour les SEp rémittentes, et dans une moindre mesure, réduisent la progression du handicap à plus long terme.
Après, dire que des gens font des poussées à cause des traitements de fond me paraît très étrange. Certaines personnes ne réagissent pas aux traitements de fond, et continuent de faire des poussées sous traitement, mais tu ne peux pas dire sur cette simple constatation, que c'est le traitement qui en est responsable ! Je rappelle que l'efficacité est de 30-40% sur les poussées : les immunomodulateurs ne sont pas efficaces pour tout le monde, et plus ou moins selon les personnes.
C'est bien ce que je dis quand je parle de moyenne. Chez certaines personnes, ça diminuera la fréquence des poussées de 60%, chez certaines autres, ça les diminuera de 30%, chez d'autres encore 10% et chez certaines, ça n'aura pas d'effet. Mais en revanche, si tu fais la moyenne du nombre de poussées de 1000 personnes sur une période donnée, ce nombre est réduit d'environ 30% par rapport à 1000 personnes sans traitement sur la même période. Ca, tu ne peux pas le mettre au conditionnel, ça a été observé.
On peut en discuter... car ceux qui annoncent ces chiffres sont partie prenantes dans ce débat !!! .... fort malheureusement, comme toujours, je dirai.......
Je ne veux pas être contradictoire systématiquement, mais il serait bon d'ouvrir le débat, car perso, je trouve que tu idéalises trop les résultats !
Moi par exemple, n'ayant pas ce type de ttt de fond, je ne rentre pas dans ces stats ! Et tout le monde sait qu'on fait dire ce qu'on veut aux chiffres

Je ne veux pas être contradictoire systématiquement, mais il serait bon d'ouvrir le débat, car perso, je trouve que tu idéalises trop les résultats !
Moi par exemple, n'ayant pas ce type de ttt de fond, je ne rentre pas dans ces stats ! Et tout le monde sait qu'on fait dire ce qu'on veut aux chiffres

gis a écrit : On peut en discuter... car ceux qui annoncent ces chiffres sont partie prenantes dans ce débat !!!
Tu veux sans doute parler des équipes de recherche et les équipes hospitalières qui organisent le résultat des études, je suppose. Elles ont effectivement partie prenante dans le débat, mais je ne vois pas en quoi ça les rend forcément partiales. Et accessoirement, les équipes de recherche savent aussi reconnaître leurs erreurs et leurs échecs, contrairement à ce que l'on dit souvent sur la soi-disant manipulation des équipes de recherche par les labos. En atteste par exemple l'échec du Rituxan dans le traitement de la sep primaire progressive, annoncé en début de semaine, et reconnu par l'quipe de recherche. (http://fourmipat.over-blog.com/article-18752138-6.html)
Je ne veux pas être contradictoire systématiquement, mais il serait bon d'ouvrir le débat, car perso, je trouve que tu idéalises trop les résultats !
Je n'idéalise rien du tout, je me contente de rapporter des chiffres communiqués par l'apf, l'association canadienne de la SEP, et plusieurs études cliniques. Ce n'est pas moi qui les invente ou les modifie ! (si c'est ce que tu entends par "idéaliser") Tu veux encore plus de références ? on peut ouvrir le "débat", si tu veux.
Moi par exemple, n'ayant pas ce type de ttt de fond, je ne rentre pas dans ces stats !
Je ne vois pas vraiment en quoi le fait que tu ne sois pas rentrée dans les stats invalide les études cliniques faites sur ces médicaments. Je rappelle que dans ces études, on a comparé l'évolution de la maladie et des poussées entre des gens sous traitement, et des gens qui n'en avaient pas, comme toi.
Et tout le monde sait qu'on fait dire ce qu'on veut aux chiffres
Cette affirmation est bien pratique quand on conteste les résultats d'une étude clinique, mais elle veut dire tout et rien à la fois. Pardonne-moi de le dire, mais elle est à peu près aussi gratuite et vide de sens que "y a plus de saisons". Je rappelle que les "chiffres" dont tu parles sont élaborés par une équipe composées de nombreuses personnes, grâce à des données venant de plusieurs, voire plusieurs dizaines de centres hospitaliers, que les chiffres et la méthodologie de l'étude sont contrôlés et revus par les comités de lecture des journaux dans lesquels ils sont publiés, et ensuite par les autorités sanitaires. Alors tu peux crier à la conspiration tout au long de la chaîne, mais tu avoueras que c'est tout de même assez improbable.
Bon, admettons que tu ne fasses pas confiance aux chiffres, histoire d'ouvrir le débat. Alors à quoi fais-tu confiance dans ce domaine des traitements ?
Bonjour invité,
Es-tu le même qui ne souhaite pas donner son identité, avec qui le débat était un peu le même l'an passé ??
Contrairement à ce que tu crois, je ne crie pas "à la conspiration" !
Je précise juste que ces affirmations, de la bouche de mon neuro aussi d'ailleurs, ne sont pas à prendre comme pain béni !
C'est là où tes propos me dérangent, car chaque cas est différent et il faut peser le pour et le contre suivant ces dites différences !
Les effets secondaires sont à prendre en compte aussi !
Aucun de nous ne rentre dans des "généralités", car je rappelle : 80000 cas = 80000 cas différents ! rien qu'en France.
Concernant les équipes de recherche qui sont rémunérées par les labos qui fabriquent les traitements, HEUUUUUU je laisse chacun réfléchir au sujet !!!!!
Mais bon, fo pas être naif kan mem
Bonne journée tout le monde
Es-tu le même qui ne souhaite pas donner son identité, avec qui le débat était un peu le même l'an passé ??
Contrairement à ce que tu crois, je ne crie pas "à la conspiration" !
Je précise juste que ces affirmations, de la bouche de mon neuro aussi d'ailleurs, ne sont pas à prendre comme pain béni !
C'est là où tes propos me dérangent, car chaque cas est différent et il faut peser le pour et le contre suivant ces dites différences !
Les effets secondaires sont à prendre en compte aussi !
Aucun de nous ne rentre dans des "généralités", car je rappelle : 80000 cas = 80000 cas différents ! rien qu'en France.
Concernant les équipes de recherche qui sont rémunérées par les labos qui fabriquent les traitements, HEUUUUUU je laisse chacun réfléchir au sujet !!!!!
Mais bon, fo pas être naif kan mem


Bonne journée tout le monde
C'est toujours moi, oui, et si vous avez bien remarqué, Lolo, qui m'appelle régulièrement "l'invité Jean", m'a demasqué. J'avais monté un petit blog qui faisait des traductions d'actualités de la recherche, que je n'ai malheureusement pas pu maintenir faute de temps, et sur ce blog était indiqué mon nom. J'aurais pu changer de pseudo, mais j'avais peur qu'on me prenne pour deux personnes différentes, du coup.Bonjour invité,
Es-tu le même qui ne souhaite pas donner son identité, avec qui le débat était un peu le même l'an passé ??
Bien évidemment que les informations des études ne sont pas à prendre comme du pain béni. C'est pour ça que je donne souvent plusieurs références, d'études différentes. Plus on a de sources, plus on est sûr de la qualité des infos.Contrairement à ce que tu crois, je ne crie pas "à la conspiration" !
Je précise juste que ces affirmations, de la bouche de mon neuro aussi d'ailleurs, ne sont pas à prendre comme pain béni !
Chaque cas est différent, c'est sûr, chaque SEP évolue à son rythme. Néanmoins, ce n'est pas parce qu'on a 80000 qui diffèrent tous un peu qu'on a 80000 maladies complètement différentes qui nécéssitent 80000 traitements diffférents. Si on classifie les SEP en diverses formes, (rémittente, progressive, etc), c'est justement parce qu'on retrouve des points communs entre ces dfférents cas, points communs qui sont la cible des traitements. Lorsqu'on a une grippe, chaque personne réagit différemment, ce n'est pas pour ça qu'on traite les centaines de milliers de grippés chaque année avec 100 000 traitements différents.C'est là où tes propos me dérangent, car chaque cas est différent et il faut peser le pour et le contre suivant ces dites différences !
Les effets secondaires sont à prendre en compte aussi !
Aucun de nous ne rentre dans des "généralités", car je rappelle : 80000 cas = 80000 cas différents ! rien qu'en France.
Par ailleurs, tu remarqueras que dans le débat précédent, je n'ai pas dit "prenez tous de l'interféron", je me suis contenté d'expliquer ce qu'on sait objectivement sur leur efficacité. Après, connaissant ces chiffres sur l'efficacité moyenne, connaissant les effets secondaires, chacun est libre de sa décision. Ce n'est pas à moi de la prendre à la place de chacun.
Ne mettons pas tout le monde dans le même panier. Il y a d'un côté les universitaires qui travaillent sur des recherches très en amont sur la maladie, qui sont payés par des fonds publics, par des bourses de recherche (c'est pour ça que l'ARSEP est là, par exemple).Concernant les équipes de recherche qui sont rémunérées par les labos qui fabriquent les traitements, HEUUUUUU je laisse chacun réfléchir au sujet !!!!!
Mais bon, fo pas être naif kan mem Idea Rolling Eyes
Bonne journée tout le monde
D'un autre côté, il y a les laboratoires de recherche des labos (d'où leur nom), qui travaillent à la mise au point des traitements, qui cherchent comment fabriquer telle ou telle substance pour l'inclure dans le traitement, etc. Ces équipes-là sont employées par les labos, et ça me paraît logique. Ce ne sont pas elles qui mènent les effets cliniques, ce ne sont pas elles non plus qui jugent de l'efficacité des traitements.
Ensuite, vous avez les équipes de médecins, le plus souvent hospitaliers, qui sont chargés de conduire les essais cliniques sur des patients. Ces personnes-là, pour la plupart, sont payées par les hôpitaux, ce sont des médecins hospitaliers comme les autres. Et quand bien même ils recevraient quelque chose en plus de la part des labos, je trouve cela assez peu sympathique pour eux de les considérer tous comme des gens corruptibles et corrompus par l'argent des labos.
Au final, ça ne répond toujours pas à la question suivante : si tu ne fais pas confiance aux essais cliniques des traitements et aux équipes qui les mènent, à qui fais-tu confiance en matière de santé ?
Bonsoir, me revoilà...
Je ne sais pas comment faire pour citer tes propos et y répondre à la suite, donc mes écrits paraissent toujours moins "consistants" !!!!
Mais je ne serai jamais d'accord avec toi sur le fait que les recherches et amm ne soient parties prenantes... financièrement j'entend...
Bref, celui qui veut en savoir plus cherchera par lui-même et se fera sa propre opinion
N'oublions pas que le marché du médicament est devant celui de l'automobile
cqfd
Quant à la confiance que j'ai en la médecine (et je précise avoir confiance en elle), je trouve qu'elle passe aussi et avant tout par le médecin qu'on a en face de soi, j'avoue préférer des médecins ouverts à d'autres médecines, comme les acupunteurs, ostéo, homéo, ..... mais il y a tant d'autres sciences qui sont inexploitées en France !!!! car leur coût est pris en compte
En cherchant et comparant et discutant autour de soi, on arrive à se faire une opinion, c'est mon cas, je ne prendrai pas de ttt dit "traditionnel" de fond tant que je ne serai pas persuadé des bienfaits de celui-ci. Et mon neuro est d'accord sur ce fait, car un ttt peut être nocif s'il n'est pas pris avec consentement...
Là aussi, la balance POUR et CONTRE est propre à chacun.
Mais je tiens à préciser que je ne fais pas partie de ceux qui refusent de se soigner ; que je ne fais pas partie d'une secte quelconque
Je suis ouverte à pleins de choses et surtout je me résume comme n'étant pas un "monton"

Je ne sais pas comment faire pour citer tes propos et y répondre à la suite, donc mes écrits paraissent toujours moins "consistants" !!!!

Mais je ne serai jamais d'accord avec toi sur le fait que les recherches et amm ne soient parties prenantes... financièrement j'entend...
Bref, celui qui veut en savoir plus cherchera par lui-même et se fera sa propre opinion

N'oublions pas que le marché du médicament est devant celui de l'automobile

Quant à la confiance que j'ai en la médecine (et je précise avoir confiance en elle), je trouve qu'elle passe aussi et avant tout par le médecin qu'on a en face de soi, j'avoue préférer des médecins ouverts à d'autres médecines, comme les acupunteurs, ostéo, homéo, ..... mais il y a tant d'autres sciences qui sont inexploitées en France !!!! car leur coût est pris en compte

En cherchant et comparant et discutant autour de soi, on arrive à se faire une opinion, c'est mon cas, je ne prendrai pas de ttt dit "traditionnel" de fond tant que je ne serai pas persuadé des bienfaits de celui-ci. Et mon neuro est d'accord sur ce fait, car un ttt peut être nocif s'il n'est pas pris avec consentement...
Là aussi, la balance POUR et CONTRE est propre à chacun.
Mais je tiens à préciser que je ne fais pas partie de ceux qui refusent de se soigner ; que je ne fais pas partie d'une secte quelconque




Comme Gis, je pense que le traitement médicamenteux n'est qu'une partie de ce qui nous guérit. Du côté des médecines dites complémentaires il y a aussi de l'espoir par rapport à la SEP. Mais tout ça commence dans notre mental, dans ce qu'il y a de plus profond en nous.
J'aime bien te lire, Invité Jean, tu as un style clair, et tu nous tiens au courant de la recherche, et je te trouve assez objectif. Mais moi aussi je suis troublée par le développement constant du marché pharmaceutique et médical ! J'ai la SEP, ça me pose des questions, mais je ne suis pas sûre que toutes les réponses soient sous forme d'emballages pharmaceutiques.
Pourquoi faut-il toujours plus de médicaments, et à toujours plus de personnes ? Est-ce qu'on est (à part nous, sépiens), vraiment toujours plus malades ? ou est-ce que le seuil de tolérance a baissé ? Qu'est-ce qui rend notre société malade ?
Je pense que c'est de ce côté-là qu'il faut chercher. Le jour où les magasins bio (qui vendent parfois du rêve !) seront plus nombreux que les pharmacies, on verra peut-être une amélioration générale ? Qu'en penses-tu ?
J'aime bien te lire, Invité Jean, tu as un style clair, et tu nous tiens au courant de la recherche, et je te trouve assez objectif. Mais moi aussi je suis troublée par le développement constant du marché pharmaceutique et médical ! J'ai la SEP, ça me pose des questions, mais je ne suis pas sûre que toutes les réponses soient sous forme d'emballages pharmaceutiques.
Pourquoi faut-il toujours plus de médicaments, et à toujours plus de personnes ? Est-ce qu'on est (à part nous, sépiens), vraiment toujours plus malades ? ou est-ce que le seuil de tolérance a baissé ? Qu'est-ce qui rend notre société malade ?
Je pense que c'est de ce côté-là qu'il faut chercher. Le jour où les magasins bio (qui vendent parfois du rêve !) seront plus nombreux que les pharmacies, on verra peut-être une amélioration générale ? Qu'en penses-tu ?
gis a écrit :Bonsoir, me revoilà...
Je ne sais pas comment faire pour citer tes propos et y répondre à la suite, donc mes écrits paraissent toujours moins "consistants" !!!!
![]()
Si tu veux citer des propos, tu places écris le mot quote entre crochets avant la citation, et le mot /quote entre crochets après. Le texte situé entre ces deux mots sera mis en citation.
Mais je ne serai jamais d'accord avec toi sur le fait que les recherches et amm ne soient parties prenantes... financièrement j'entend...
Il y a évidemment des intérêts financiers derrière chaque médicament : il faut bien payer les gens qui font les recherches qui le produisent et le commercialisent. Néanmoins, encore une fois, les équipes de recherche hospitalières qui conduisent les essais cliniques ne sont pas payés par les labos, pour ce que j'en sache.
Bref, celui qui veut en savoir plus cherchera par lui-même et se fera sa propre opinion![]()
Je suis bien d'accord, et c'est exactement ce que je fais lorsque je vais chercher des références d'études cliniques. Le tout est donc de savoir à partir de quelles sources se faire sa propre opinion.
Quant à la confiance que j'ai en la médecine (et je précise avoir confiance en elle), je trouve qu'elle passe aussi et avant tout par le médecin qu'on a en face de soi, j'avoue préférer des médecins ouverts à d'autres médecines, comme les acupunteurs, ostéo, homéo, ..... mais il y a tant d'autres sciences qui sont inexploitées en France !!!! car leur coût est pris en compte![]()
Je suis bien d'accord que la relation au médecin est importante dans la mise en place d'un suivi médical. Néanmoins, le manque "d'ouverture" dont tu parles est somme toute assez logique. La médecine que tu qualifies de classique, celle qu'on enseigne à l'université et qui a été retenue par notre civilisation comme la plus porteuse d'amélioration en terme de santé est une médecine dite "scientifique". Or l'acupuncture, l'homéopathie, et dans une moindre mesure l'ostéopathie, ne sont pas des sciences, dans le sens où elles ne suivent pas la démarche scientifique dans leur construction. L'homéopathie, par exemple, a essayé de se conformer à cette démarche et s'y est cassé les dents. Donc si ces médecins ne te paraissent pas "ouverts" à ces approches "alternatives", c'est simplement parce que ce n'est pas leur job, à la base. Ils laissent le patient se faire une opinion sur le sujet, puisque de toute façon, ils ne pourront pas apporter forcément plus d'infos sur l'homéopathie ou l'acupuncture que M. Tout-le-monde, à part leur dire "rien n'est prouvé, et comme mon job, c'est de parler de ce qui est prouvé, je ne m'en occupe pas".
En cherchant et comparant et discutant autour de soi, on arrive à se faire une opinion, c'est mon cas, je ne prendrai pas de ttt dit "traditionnel" de fond tant que je ne serai pas persuadé des bienfaits de celui-ci.
On en revient toujours au débat du "comment se faire une opinion sûre et fiable". Tu sembles bâtir la tienne en discutant autour de toi, en lisant des témoignages, et je préfère faire la mienne en regardant des résultats scientifiques objectifs.
Et mon neuro est d'accord sur ce fait, car un ttt peut être nocif s'il n'est pas pris avec consentement...
Là aussi, la balance POUR et CONTRE est propre à chacun.
Evidemment, chacun est libre de refuser ou d'accepter un traitement. On ne peut pas imposer à quelqu'un de prendre un médicament. En revanche, il est du devoir du médecin d'informer le plus objectivement possible le patient des effets positifs et néfastes d'un traitement. Et faire de la désinformation en niant les effets positifs prouvés d'un médicament pour déconseiller à quelqu'un d'en prendre ou en occultant ses effets secondaires est dans un cas comme dans l'autre, un acte condamnable. Ce qui ramène aussi à la question suivante : si évidemment la balance pour ou contre est propre à chacun, sommes-nous capables d'en juger nous-mêmes ?
Mais je tiens à préciser que je ne fais pas partie de ceux qui refusent de se soigner ; que je ne fais pas partie d'une secte quelconqueJe suis ouverte à pleins de choses et surtout je me résume comme n'étant pas un "monton"
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Moi aussi je suis ouvert, mais je ne suis pas prêt à accepter n'importe quoi. Ma propre façon de penser se résume pour ainsi dire à "tant que ce n'est pas prouvé, laisse-le de côté pour le moment, et ne passe pas à côté de quelque chose qui est prouvé."
Ensuite, pour répondre à Pimpernelle :
Message Posté le : Mar Avr 29, 2008 7:32 Sujet du message:
Comme Gis, je pense que le traitement médicamenteux n'est qu'une partie de ce qui nous guérit. Du côté des médecines dites complémentaires il y a aussi de l'espoir par rapport à la SEP. Mais tout ça commence dans notre mental, dans ce qu'il y a de plus profond en nous.
Il y a bien sûr un effet psychologique dans toute pathologie, c'est ce qui fait fonctionner l'effet placebo. Néanmoins, il ne faut pas non plus le surestimer. Il ne peut pas non plus tout faire, loin de là. Dans ce cas, autant agir sur les deux en même temps : sur le psychologique et aussi sur ce que le psychologique ne peut pas faire.
Mais moi aussi je suis troublée par le développement constant du marché pharmaceutique et médical ! J'ai la SEP, ça me pose des questions, mais je ne suis pas sûre que toutes les réponses soient sous forme d'emballages pharmaceutiques.
Pourquoi faut-il toujours plus de médicaments, et à toujours plus de personnes ? Est-ce qu'on est (à part nous, sépiens), vraiment toujours plus malades ? ou est-ce que le seuil de tolérance a baissé ? Qu'est-ce qui rend notre société malade ?
Il est vrai que le développement du marché médical et du médicament peut paraître troublant. Néanmoins, quand tu dis que le "seuil de tolérance a baissé", je crois que tu as mis le doigt sur quelque chose d'important. C'est à mon avis ce qui explique en partie le boom du marché pharmaceutique. Bien sûr, ça n'explique sûrement pas tout. Certaines pathologies sont selon toute probabilité liées à notre époque (ex: le cancer du poumon), on ne peut pas le nier. En revanche, ce qu'il est facile de constater, c'est que nous vivons dans une société où on veut de plus en plus se rapprocher du risque zéro, que ce soit en matière de santé ou dans d'autres domaines, d'ailleurs. Or, ce qu'on oublie trop souvent, c'est que si on veut s'approcher de ce risque zéro, les efforts à développer pour le faire ne sont pas simplement proportionnels aux effets obtenus : c'est exponentiel. Pour prendre un exemple, il est relativement facile de faire baisser le taux de mortalité d'une maladie infectieuse genre gastro depuis le chiffre qu'on avait au Moyen-Age jusqu'à ce qu'on obtenit au début du siècle. Il suffit de dire aux gens de se laver les mains avant de manger, par exemple, et au lieu d'un taux de mortalité de par exemple 5% (le chiffre est donné pour l'exemple), tu tombes à 0.1% En revanche, éliminer complètement ce risque résiduel est une tâche extrêmement difficile, qui demande des ressources énormes.
Conclusion : plus on cherchera à se rapprocher du risque zéro, plus ce sera difficile et plus on devra déployer des moyens conséquents pour y arriver.
Je pense que c'est de ce côté-là qu'il faut chercher. Le jour où les magasins bio (qui vendent parfois du rêve !) seront plus nombreux que les pharmacies, on verra peut-être une amélioration générale ? Qu'en penses-tu ?
Je ne sais pas à quoi tu fais référence exactement lorsque tu parles de magasins "bios". L'expérience que j'ai des magasins bios, ce sont des enseignes un peu "fourre-tout" qui mettent dans le même panier des produits fabriqués selon les normes de l'agriculture biologique, et tout un tas de compléments alimentaires et produits parapharmaceutiques divers et variés. Autant je suis convaincu que les aliments bios, s'ils ne sont pas forcément plus sains que la aliments normaux, ne peuvent pas être pires, parce qu'ils répondent à des normes strictes, autant tous les compléments alimentaires et autres produits parapharmaceutiques proposés à côté, parfois aussi vendus en grande surface, tombent dans ce que je disais plus haut : c'est pas prouvé alors ça ne remplace pas quelque chose de prouvé.
Si les magasins bios tels qu'ils le sont actuellement deviennent plus nombreux que les pharmacies, et si la conséquence de cette situation signifie qu'on vendra plus de compléments alimentaires dont l'efficacité n'a pas été testée que de médicaments à l'efficacité prouvée, et bien à mon avis, la situation générale ne s'améliorera pas, bien au contraire. Quand on oppose "magasin bio" à "pharmacie", ça veut dire généralement "naturel" opposé à "chimique". Pour moi, cette distinction n'a absolument aucun sens, d'abord d'un point de vue physique, mais surtout d'un point de vue médical. La distinction qu'on devrait faire serait "prouvé scientifiquement" ou "pas prouvé scientifiquement".
Et voilà, désolé d'avoir été aussi long, mais les débats mettant en jeu la démarche scientifique me passionnent toujours, que ce soit dans le domaine médical ou ailleurs.
Merci d'avoir répondu à une partie de mes questions, Invité Jean ! C'est juste, il faut distinguer entre ce qui est "facilement" modifiable, comme les problèmes d'hygiène liés à la gastro, et ce qui est plus d'époque, comme certains cancers. Dans le thème "risque zéro", peut-être aussi que la peur de ne pas pouvoir gérer la maladie a des conséquences plus grave que la maladie en soi.
C'est sûr que dans les magasins bio, on trouve de tout, et à la limite, tout et son contraire ! c'est ce que j'entendais en disant qu'ils vendent aussi du rêve. Mais j'ai l'impression que leur clientèle est plus sensible à la question de la responsabilisation par rapport à la santé. C'est comme pour les crèmes anti-cellulite, si tu permets la comparaison : on dit qu'elles sont efficaces parce que vu le prix qu'on les paie, les dames les "complètent" avec un petit régime, plus d'exercice, etc. ... et le tour est joué ! La crème n'est qu'un élément parmi d'autres.
Je n'oserais jamais dire que le mental fait tout, et surtout pas qu'il est cause de la maladie. Mais je pense que l'idée de se prendre en charge, de devenir responsable de notre corps, ça aide bien, peu importe qu'on soit sous bétaféron ou sous granules.
Mais cela dit, quand on est touché dans son corps, c'est normal de chercher des réponses, encore heureux d'ailleurs ! Je crois que l'essentiel, c'est de se mettre en route, d'accepter une part d'imprévisible, aussi bien avec un traitement chimique qu'un autre. Pour ma part je n'oppose pas "naturel" à "chimique", on en a déjà parlé il y a quelques temps, ça m'avait aussi aidée à mieux comprendre comment fonctionne un traitement.
C'est sûr que dans les magasins bio, on trouve de tout, et à la limite, tout et son contraire ! c'est ce que j'entendais en disant qu'ils vendent aussi du rêve. Mais j'ai l'impression que leur clientèle est plus sensible à la question de la responsabilisation par rapport à la santé. C'est comme pour les crèmes anti-cellulite, si tu permets la comparaison : on dit qu'elles sont efficaces parce que vu le prix qu'on les paie, les dames les "complètent" avec un petit régime, plus d'exercice, etc. ... et le tour est joué ! La crème n'est qu'un élément parmi d'autres.
Je n'oserais jamais dire que le mental fait tout, et surtout pas qu'il est cause de la maladie. Mais je pense que l'idée de se prendre en charge, de devenir responsable de notre corps, ça aide bien, peu importe qu'on soit sous bétaféron ou sous granules.
Mais cela dit, quand on est touché dans son corps, c'est normal de chercher des réponses, encore heureux d'ailleurs ! Je crois que l'essentiel, c'est de se mettre en route, d'accepter une part d'imprévisible, aussi bien avec un traitement chimique qu'un autre. Pour ma part je n'oppose pas "naturel" à "chimique", on en a déjà parlé il y a quelques temps, ça m'avait aussi aidée à mieux comprendre comment fonctionne un traitement.
Je suis tout à fait d'accord, l'effet psychologique, peu importe comment on le nomme (se sentir responsable de sa santé, avoir une attitude optimiste, positive, volontaire, etc....) aide bien, qu'on soit sous granules ou bétaféron, comme tu dis.Je n'oserais jamais dire que le mental fait tout, et surtout pas qu'il est cause de la maladie. Mais je pense que l'idée de se prendre en charge, de devenir responsable de notre corps, ça aide bien, peu importe qu'on soit sous bétaféron ou sous granules.
En revanche, là où il faut distinguer les "granules" et le bétaféron, c'est au niveau du "non-psychologique" (autrement dit, sur le plan purement biologique). Dans un cas, pour le betaferon, on sait avec une assez grande certitude qu'il y a aussi un effet médicamenteux en plus de l'effet psychologique, et dans l'autre (pour les "granules"), rien n'est prouvé, et a priori, on ne peut pas dire que l'effet aille au-delà du psychologique.
Je reviens après qqs jours d'absence...
Ce débat est intéressant bien sûr.
Dans ma région, il y a régulièrement des débat publics animés par des médecins, sur toutes sortes de maladies, orchestrés par la fac de médecine je crois, et sur le prospectus précisant les dates et thèmes, il y a marqué en gros :
S'INFORMER POUR ETRE ACTEUR DE SA SANTE
Voilà donc ma façon de penser... en résumé
Ce débat est intéressant bien sûr.
Dans ma région, il y a régulièrement des débat publics animés par des médecins, sur toutes sortes de maladies, orchestrés par la fac de médecine je crois, et sur le prospectus précisant les dates et thèmes, il y a marqué en gros :
S'INFORMER POUR ETRE ACTEUR DE SA SANTE
Voilà donc ma façon de penser... en résumé

OUI, mais je voudrais un peu faire passer ce message.
Il y a trop de gens qui écoutent bêtement leur médecin et du coup "subissent"... Car on n'a pas appris à prendre sa santé en main, en France, mais bel et bien de la confier à son médecin, non ?
Je ne parle pas de sep, mais autour de moi ya tant de gens qui ont des petits bobos et qui s'en complaisent aussi........
gggrrr, suis en colère contre ça, et les médecins qui en profitent 
Il y a trop de gens qui écoutent bêtement leur médecin et du coup "subissent"... Car on n'a pas appris à prendre sa santé en main, en France, mais bel et bien de la confier à son médecin, non ?
Je ne parle pas de sep, mais autour de moi ya tant de gens qui ont des petits bobos et qui s'en complaisent aussi........


Je soutiens Gis ! C'est normal de pouvoir se confier à un médecin, mais ensuite, on doit pouvoir prendre nos décisions en toute connaissance. Or on n'est pas assez informés ! En même temps il ne faut pas diaboliser, dire "c'est des méchants, on nous cache des choses" ... C'est à chacun-e de s'informer.
Tu sais, Gis, c'est avec une maladie lourde qu'on apprend à se prendre en main, souvent le rhume ne suffit pas à déclencher une réflexion de fond
C'est notre malheur d'être confrontés à ça, mais c'est notre chance aussi de prendre plus en main la question de la santé. Je ne sais pas jusqu'où on peut attendre des gens qu'ils s'investissent plus !
Tu sais, Gis, c'est avec une maladie lourde qu'on apprend à se prendre en main, souvent le rhume ne suffit pas à déclencher une réflexion de fond

Avec des gens comme nous, Pimpernelle, .... des gens comme nous
Bien évidemment, il ne faut pas diaboliser la médecine ! Heureusement que celle-ci a découvert les antibiotiques, etc...
Et c'est justement en parlant, en échangeant, que certains, et nous aussi, pouvons apprendre et découvrir pleins de choses. On apprend tous les jours, n'est-ce pas ?? Faut-il encore être ouvert
Merci pour tout Pimpernelle

Bien évidemment, il ne faut pas diaboliser la médecine ! Heureusement que celle-ci a découvert les antibiotiques, etc...
Et c'est justement en parlant, en échangeant, que certains, et nous aussi, pouvons apprendre et découvrir pleins de choses. On apprend tous les jours, n'est-ce pas ?? Faut-il encore être ouvert

Merci pour tout Pimpernelle

Je partage moi aussi ce point de vue car je n'ai qu'une confiance très limité en la médecine
Comme il vient d'être dit il ne faut pas non plus la diaboliser systématiquement car il y a hélas dans la vie des moments ou malheureusement on a pas tjrs le choix
Il faut bien se soigner et pour pouvoir luter plus efficacement on se sent tout de même un peu plus forte avec des armes
mais ça reste bien sur à l'apréciation de chacun



