Salut Dyd,
Dydouche a écrit :Des irm et une ponction lombaire semblent être le moyen de savoir.
Pour déterminer une forme progressive, qu'elle soit primaire ou secondaire, c'est l'historique clinique du patient qui fait foi : on parle souvent d'une dégradation mesurée sur une année,
qui n'a pas été provoquée par des poussées. C'est le neurologue qui sert alors de mètre-étalon, mais beaucoup de neurologues redoutent encore plus d'annoncer un diagnostic de passage en progressive, que d'une forme récurrente-rémittente, ce qui fait qu'ils ont parfois tendance à tourner autour du pot.
Je peux me tromper mais ni l'IRM ni encore moins la ponction lombaire ne me semblent avoir la moindre utilité dans ce diagnostic de progressive (sinon pour l'IRM si elle note une progression franche de la perte axonale, mais la plasticité du cerveau permet d'avoir une perte axonale marquée sans progression du handicap) : c'est vraiment essentiellement le suivi clinique du patient qui fera foi, une dégradation neurologique qu'on ne peut pas imputer à des poussées. Si tu continues à avoir des poussées, comme c'est le cas de certaines formes progressives, cela rend le diagnostic plus compliqué pour le neuro : il est possible que la dégradation qu'il note ait été provoquée par ces poussées, comme il est possible qu'elle soit survenue en dehors des poussées.
Force et courage, les propos de Margot me semblent pleins de bon sens.
Jean-Philippe