lecture!

[lorcandax]

Ca fait longtemps qu’il ne m'était pas arrivé d'être déçu d'avoir achevé trop vite une lecture.

Achevé en 24h.
« Le père adopté »m'a tenu en haleine.
Je ne saurais trop vous diriger vers ce livre de Didier Van Cauwelaert

J'avais adoré "Karine après la vie" et « Aller simple », aimé aussi "Hors de moi», "La vie interdite" ou "La demi-pensionnaire" du même auteur.

« Le père adopté » est le livre le plus autobiographique de Didier van Cauwelaert, 46 ans, écrivain à succès depuis son prix Goncourt en 1994, pour « Un aller simple », et touche-à-tout prolifique - seize romans, plusieurs scénarios pour le cinéma, des pièces de théâtre, une comédie musicale, une bande dessinée...

Mais là encore, c'est écrit «roman» sur la couverture et, justement, « Le père adopté » se lit comme un roman.

Hommage au père.
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Il s'adresse à son père, issu d'une lignée d'individus excentriques, travailleurs, inventeurs et durs à cuire, mort en 2005 à 91 ans après une vie rocambolesque.
Un père à l'énergie immense, à l'humour sans bornes et aux détresses impénétrables, qui a passé sa vie à mourir et renaître sans cesse.

Le père doté d'une vigueur et d'une détermination hors du commun.
Le fils romancier dès ses 7 ans qui s'invente des vies composées, accumulant, comme le père, canulars, facéties et origines fabuleuses.

Ce qui m’a le plus frappé, c'est cet amour et cette confiance absolus entre père et fils
Ce roman familial est un défi à la sinistrose ambiante.

L’auteur rappelle que son père aurait voulu être écrivain, et qu’il a confié cette mission à son fils :
"Je ne suis pas dupe, je sais pourquoi tu as encouragé ma vocation de romancier, dès l’enfance : si tu as été mon maître à rêver, c’était aussi pour que je devienne ta machine à écrire. "

C’était le rêve de son père d'écrire.
Donc là, il reprenait le pouvoir.
Et c'était à cause (ou grâce) de lui, à cause du jour où l’auteur entendit son père dire à sa mère qu'il allait se suicider.
Alors il se dit, « dépêchons-nous de réaliser son rêve d'être publié et, en même temps, essayons de l'empêcher de se suicider, de lui dire que c'est quand même intéressant la vie. »

Il voulait l’épater et lui faire partager ce rêve là.
Il entre en vie active à 8 ans pour empêcher son père de se tuer.

Je ne dis pas qu'il s'agit là d'un roman exceptionnel mais il a eu le mérite de me donner le sourire aux lèvres presque du début à la fin.
Et je trouve ça déjà pas mal pour un livre!!!

Surtout qu'il continue à publier j'attends son nouveau livre avec impatience...

Par bonheur, ce livre est communicatif!

[Lolo]

Salut Lorcandax,

Tu parles tellement bien de se livre et la "ptite histoire" du fils que ça me donne envie, même si ça ne fait généralement pas parti de mes lectures j'ai envie de lire et de connaître cet auteur.

Merci pour le tuyau !!!

Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzz