Un témoignage intéressant !
Il me plait bien ce gars pour son parcours mais aussi pour sa façon de voir la maladie

Je me reconnais parmi certaines de ces difficultés en portant un handicap (presque) invisible




J'avoue être assez partagé.Shed a écrit :Il me plait bien ce gars pour son parcours mais aussi pour sa façon de voir la maladie![]()
Je me reconnais parmi certaines de ces difficultés en portant un handicap (presque) invisible![]()
lélé a écrit : ↑17 févr. 2020, 15:53 Je vous lève mon chapeau car ce positivisme je ne l'ai pas
Peut être comme l'avance Nostromo tout peut dépendre de l'avancée du handicap ou des pathologies auxquelles nous souffrons
Bien entendu il y aura toujours pire que nous mais il y a aussi mieux et la seule chose qui me fait avancer c'est que mes filles et mon mari ne souffrent pas et ne sont pas dans mon corps.
Peut être que la vie est belle, sûrement mais je sais que je ne suis pas heureuse . Pour l'instant mes filles ont besoin de moi et ça s'arrête là.
Ces vidéos font du bien à des personnes et c'est tant mieux mais je suis prête à offrir mon corps 48h à celui où celle qui pense que tout est dans la tête ou juste une histoire de volonté.je pense,non je suis certaine qu'il y a plus que cela
Heureusement que tout le monde ne pense pas pareil en même temps mais je respecte ceux qui pensent différemment de moi sans juger en espérant que ce soit pareil dans le sens inverse
On est d'accord,..//..... et les champions de cette volonté sont ceux qui sont les plus amoindris par la maladie.
complètement d'accord avec toi, Shed. L'effet placébo et nocébo, existent, on en a déjà parlé.
Je plussoie évidemment à qui-mieux-mieux. Stratégies de compensation, résilience, force mentale...Shed a écrit :Je ne cherche à convaincre personne du rôle du mental dans un « mieux être », je voulais dire simplement qu’il n’y a pas que l’allopathie ou autre médecine alternatives qui est la seule voix pour essayer de retrouver la santé, qu’il y a également un autre levier sur lequel on peut agir, c’est le mental.
Toutafé, on parle de handicap potentiellement, et à vrai dire volontiers, "invisible", et nous savons (presque) tous ce que "donner le change" veut dire avec une compagne qui sait, quand elle en a décidé ainsi, se montrer aussi encombrante.Je m’abstiendrais d’en tirer des conclusions trop hâtives.
Ah oui mais non, le problème avec nos systèmes immunitaires n'est pas qu'ils sont affaiblis, c'est qu'ils sont au contraire trop forts, ils se la pètent, ils en font trop !Nostromo, tu m'as interpellé sue le fait que pour toi la SEP ne soit pas un handicap ! Mais c'est comme pour le SIDA, on est surtout touché par les conséquences d'un système immunitaire affaiblit
C'est compliquéMotor a écrit :La SEP n'est pas un handicap en soi, mais peut provoquer des handicaps, sans lien avec l'EDSS.
J'essuie des problèmes de sommeil et une fatigue de dingue qui en découle, au point de rien pouvoir faire de la journée, à part faire tourner la baraque, les mômes, tout ça, que je suis finalement déjà handicapé, avec un examen neuro nikel...
Peut-être est-ce parce que ça ne fait que neuf mois. Il est question d'une phase d'acceptation, avec cette maladie, et neuf mois c'est trop peu pour en venir à bout... Mais il ne faut jamais baisser les bras : comme dit dans ce topic, sauf les parenthèses qui sont de moi, une attitude positive se ressentira (peut-être) positivement sur la maladie, (une attitude négative se ressentira à tout coup négativement)Cette maladie commence à me plaire mignon, après seulement 9 mois...
ahahah, c'est vrai que ça faisait longtemps qu'on l'avait pas entendu celle là, elle me plait bien aussi.
Je suis personnellement convaincue que c'est la SEP qui est responsable et non pas le contraire.Nostromo a écrit : ↑18 févr. 2020, 18:22 Quant à ce qui est de la dépression, fréquente chez les sépiens et dont on sait qu'elle entraîne volontiers des troubles du sommeil, on ne sait pas très bien s'il s'agit d'un symptôme directement imputable à la sep, ou d'un symptôme "collatéral", provoqué typiquement par l'incertitude du lendemain chez ceux qui sont touchés par la maladie.
28 kilos en un an, c'est un rythme impressionnant dont je m'inquiéterais. N'y a-t-il pas de solution, médicamenteuse ou autre, qui permettrait de ralentir, voire de stopper, voire d'inverser cette évolution ? Quant aux antidépresseurs, est-ce que ce sont rigoureusement tous qui présentent les effets indésirables que tu présentes, n'y a-t-il pas de plan B ?lélé a écrit :Nostromo quand j'ai vu le neuro il a halluciné quand je lui ai dis que je n'avais pas d'antidépresseurs
Déjà que je suis à plus 28 kilos en un an si je prends un antidépresseur l'obésité morbide dans moins de 2 ans sera fatal et en plus ça me bloque le pipi donc pas d'antidépresseurs
Je pense que les neuro sont conscients de ce soucis mais ont ils une parade ? J'en doute
Comme la sexualité aussi
Tu te doutes bien que tu n’es plus à convertir un convaincu, tout médecin te dira que le rôle du mental joue un rôle prépondérant dans un rétablissement, guérison, rémission, un retour à un équilibre biologique.Nostromo a écrit :Je plussoie évidemment à qui-mieux-mieux. Stratégies de compensation, résilience, force mentale...
J’ai certainement dû mal m’exprimer !Nostromo a écrit :Ah oui mais non, le problème avec nos systèmes immunitaires n'est pas qu'ils sont affaiblis, c'est qu'ils sont au contraire trop forts, ils se la pètent, ils en font trop !
Ouais, je te comprends pcq pour certains handicapés, notamment ceux en fauteuil roulant, c’est une véritable escroquerie !Maglight a écrit :Je ne suis pas prête de partir a Lourde …
Faut il subir cette épreuve, qu’est le handicap pour se rendre compte de notre condition d’être vulnérable, dérisoire, que la douleur va terrasser et finir par comprendre que notre présence « utile » parmi tous les autres passe par la dérision, le rire, l’attention positive tant espérée, pour être accepté ?Barbara92 a écrit :J'ai connu des personnes handicapés qui avaient plus d'humour que des personnes valides.
L'humour est aussi un échappatoire pour certains, car c'est un plaisir toujours possible là où d'autres ne le sont plus du tout. Et moins nocif que d'autres échappatoires.
Je vois ou tu veux en venir mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.Shed a écrit : ↑19 févr. 2020, 20:48 @Barbara92 :
Faut il subir cette épreuve, qu’est le handicap pour se rendre compte de notre condition d’être vulnérable, dérisoire, que la douleur va terrasser et finir par comprendre que notre présence « utile » parmi tous les autres passe par la dérision, le rire, l’attention positive tant espérée, pour être accepté ?Barbara92 a écrit :J'ai connu des personnes handicapés qui avaient plus d'humour que des personnes valides.
L'humour est aussi un échappatoire pour certains, car c'est un plaisir toujours possible là où d'autres ne le sont plus du tout. Et moins nocif que d'autres échappatoires.
L’homme est un être sociable, qui a besoin du regard bienveillant des autres mais pas du rejet !!!
zoniko a écrit :Sinon depuis la sep, moi n'avais jamais eu de pb de sommeil, je suis servi. Je ne dors que 4/5h, et en plus je me réveille aussi fatigué que le soir.
Je vous ai mis ensemble parce que vous vivez un peu la même chose, Motor ayant la joie d'expérimenter en plus ses myoclonies. Je n'en ai jamais eu moi-même ; en revanche j'ai eu d'autres cochonneries pendant suffisamment longtemps, j'ai également eu des proches touchés par d'autres cochonneries de longue durée, pour savoir que même en l'absence de récupération complète, il y a toujours une habituation ("à la longue, on finit par s'y faire"). Accepter le diagnostic de sep n'est pas simple, ça nécessite du temps, et parmi ces choses qu'il faut accepter il y a celle que rien ne sera plus jamais comme avant, qu'il est vain de toute façon d'essayer de rattraper sa jeunesse perdue. Cela fait partie, peut-être, de ce qu'on appelle le "lâcher prise". Motor, tu as mis en oeuvre ce que tu pouvais contre l'impact de ces myoclonies sur ton sommeil, maintenant il faut laisser le temps au temps. Le temps de la récupération d'une part (rien n'est jamais perdu), celui de l'habituation d'autre part.Motor a écrit :Je donnerai tout, je signerai un pacte avec le diable pour récupérer de ce symptome...
Arf, si tu veux t'essayer à la flatterie avec moi, efforce-toi au moins de la rendre crédible : "concision", c'est la première fois qu'on me la sortShed a écrit :Huuuuum, huuuuum … Je crois que je suis tombé sur un maitre en matière de clarté et de concision à l’écrit.
Je suis un peu passé par là à la suite de mon diagnostic : "ça ne fait que quelques années que je suis enfin indépendant, j'ai un boulot éclatant avec des clients prestigieux qui respectent, voire admirent ce que je fais pour eux, et pourtant je ne suis pas heureux dans ma vie actuelle, c'est une vie de con, qui n'a pas de sens ; et comme par hasard, v'là cette saloperie qui me tombe dessus : il faut au moins que j'essaye le coup de balai général, tout revoir, et essayer de trouver ma vraie place".Et cette étincelle peut être un choc émotionnel important, un système immunitaire affaiblit par une pathologie qui le met à mal. Il est déjà très occupé à gérer toutes ces saloperies que nous ingurgitons.
J'en ai tiré les miennes : à défaut d'être devenu client chez eux (faut pas déconner) j'ai pris des actions chez Novartis et Sanofi. Ca se valorise un chouille plus vite qu'un livret A, et je jette un voile pudique sur les dividendes que ça crache...Ce que je sais également, c’est que la chimiothérapie est un marché en pleine expansion. On en tirera les conclusions que l’on voudra.
Je pense comme toi qu'il est important de ne jamais baisser les bras. La tentation peut être grande, parfois, mais il ne faut jamais y céder, il faut se faire violence. Comme je disais dans un autre message, je ne garantirais pas qu'une attitude positive parvient à guérir de tout, en revanche je suis prêt à miser beaucoup sur l'idée qu'une attitude négative peut, à elle seule (en l'absence de tout signe clinique objectif), te rendre malade.Et malgré ça, je m’efforce tout de même à faire mon footing dominical, à mon rythme évidemment, difficilement mais je mets toujours un point d’honneur à le terminer même si je dois finir sur les genoux !
Nostromo a écrit : ↑20 févr. 2020, 11:31 Yo,Arf, si tu veux t'essayer à la flatterie avec moi, efforce-toi au moins de la rendre crédible : "concision", c'est la première fois qu'on me la sortShed a écrit :Huuuuum, huuuuum … Je crois que je suis tombé sur un maitre en matière de clarté et de concision à l’écrit.![]()
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Je suis un peu passé par là à la suite de mon diagnostic : "ça ne fait que quelques années que je suis enfin indépendant, j'ai un boulot éclatant avec des clients prestigieux qui respectent, voire admirent ce que je fais pour eux, et pourtant je ne suis pas heureux dans ma vie actuelle, c'est une vie de con, qui n'a pas de sens ; et comme par hasard, v'là cette saloperie qui me tombe dessus : il faut au moins que j'essaye le coup de balai général, tout revoir, et essayer de trouver ma vraie place".Et cette étincelle peut être un choc émotionnel important, un système immunitaire affaiblit par une pathologie qui le met à mal. Il est déjà très occupé à gérer toutes ces saloperies que nous ingurgitons.
J'en ai tiré les miennes : à défaut d'être devenu client chez eux (faut pas déconner) j'ai pris des actions chez Novartis et Sanofi. Ca se valorise un chouille plus vite qu'un livret A, et je jette un voile pudique sur les dividendes que ça crache...Ce que je sais également, c’est que la chimiothérapie est un marché en pleine expansion. On en tirera les conclusions que l’on voudra.
Je pense comme toi qu'il est important de ne jamais baisser les bras. La tentation peut être grande, parfois, mais il ne faut jamais y céder, il faut se faire violence. Comme je disais dans un autre message, je ne garantirais pas qu'une attitude positive parvient à guérir de tout, en revanche je suis prêt à miser beaucoup sur l'idée qu'une attitude négative peut, à elle seule (en l'absence de tout signe clinique objectif), te rendre malade.Et malgré ça, je m’efforce tout de même à faire mon footing dominical, à mon rythme évidemment, difficilement mais je mets toujours un point d’honneur à le terminer même si je dois finir sur les genoux !
Ne jamais baisser les bras.
A bientôt,
JP.
Pour ma part, j'ai le sentiment d'être tjrs un poil dépressif, mais même qd j'étais pas malade, je vois les choses dans le négatif.Nostromo a écrit : ↑20 févr. 2020, 10:56 Hé salut tous les deux,zoniko a écrit :Sinon depuis la sep, moi n'avais jamais eu de pb de sommeil, je suis servi. Je ne dors que 4/5h, et en plus je me réveille aussi fatigué que le soir.Je vous ai mis ensemble parce que vous vivez un peu la même chose, Motor ayant la joie d'expérimenter en plus ses myoclonies. Je n'en ai jamais eu moi-même ; en revanche j'ai eu d'autres cochonneries pendant suffisamment longtemps, j'ai également eu des proches touchés par d'autres cochonneries de longue durée, pour savoir que même en l'absence de récupération complète, il y a toujours une habituation ("à la longue, on finit par s'y faire"). Accepter le diagnostic de sep n'est pas simple, ça nécessite du temps, et parmi ces choses qu'il faut accepter il y a celle que rien ne sera plus jamais comme avant, qu'il est vain de toute façon d'essayer de rattraper sa jeunesse perdue. Cela fait partie, peut-être, de ce qu'on appelle le "lâcher prise". Motor, tu as mis en oeuvre ce que tu pouvais contre l'impact de ces myoclonies sur ton sommeil, maintenant il faut laisser le temps au temps. Le temps de la récupération d'une part (rien n'est jamais perdu), celui de l'habituation d'autre part.Motor a écrit :Je donnerai tout, je signerai un pacte avec le diable pour récupérer de ce symptome...
Parenthèse : tiens à propos de récupération, en son temps j'avais cru noter (expérience purement personnelle) qu'une nouvelle poussée pouvait permettre, lors de sa décrue, d'améliorer également, et plus rapidement qu'auparavant, les symptômes résiduels d'une poussée plus ancienne. Il n'y a qu'à moi que ça l'a fait ? Fin de la parenthèse.
Je crois que si j'étais dans votre situation, je ne gaspillerais pas mes forces à lutter contre quelque chose qui m'échappe (par exemple pour Motor, ses myoclonies) et je concentrerais mes actions contre ce sur quoi elles peuvent se montrer efficaces, en l'occurrence l'état dépressif. Pour ça que je vous réponds à tous les deux dans le même message. La dépression a un impact délétère largement documenté sur la qualité du sommeil ; résoudre la dépression dans le cas de Motor ne résoudra pas ses myoclonies, mais au moins peut-on espérer que cela améliorera la qualité de son sommeil, comme elle l'améliorera chez Zoniko.
Il me semble bien, pour chacun de vous, que cet état dépressif est lié à l'impact du diagnostic initial, récent (si, si Motor : récent) ; ce qui m'incite à croire qu'il pourrait s'agir du stade de dépression qu'on rencontre habituellement (devrais-je dire toujours ?) dans la phase d'acceptation. J'aimerais bien que ce soit le cas, et j'y crois, car la bonne nouvelle serait alors qu'il s'agit d'un stade transitoire, dont on arrive à sortir, et qui est moins inextricable qu'une dépression "classique". Je crois aussi (il est beaucoup question de croyance dans mon message) que réussir sa phase d'acceptation revêt une importance capitale pour la gestion ultérieure d'une maladie qu'on est appelé à se trimballer jusqu'à la fin de ses jours. Perso, si j'étais dans votre situation (je n'y suis pas, mébon, j'y ai été), c'est vraiment là dessus que je concentrerais mes efforts.
Retrouver une certaine qualité de sommeil a par ailleurs un impact immédiat, qui enclenchera toujours un cercle vertueux. Si "réparateur" est souvent accolé à "sommeil", ce n'est pas par hasard (de la même façon que "beurre" et "épinards"). J'ai l'habitude de dire que le sommeil est le meilleur des traitements, d'ailleurs avant l'invasion du marché de la sep par la chimie, il arrivait en tête de liste des recommandations que les neuros donnaient à leurs patients. Commencez par être convaincus qu'une action sur le sommeil est le premier levier dont vous disposez pour tenter d'apaiser votre colocataire encombrante, et un levier réellement efficace : en vous redonnant un certain contrôle sur quelque chose qui tend à se montrer incontrôlable, cela pourra même, en retour, faire dégonfler l'état dépressif. Cercle vertueux, disais-je.
Allez, au boulot !
A bientôt,
JP.
Une des choses que j'ai apprises à gérer dans le temps a consisté à réduire les écarts entre les pics et les creux : et notamment, quand tu te laisses euphoriser par tes pics ("me sentant presque invincible"), sur le coup ça fait du bien, mais quand tu retombes (et on sait depuis Newton qu'on finit toujours par retomberzoniko a écrit :Pour ma part, j'ai le sentiment d'être tjrs un poil dépressif, mais même qd j'étais pas malade, je vois les choses dans le négatif.
Alors avec la maladie, patatra.
Avant ma dernière poussee, j'avais tout de même un regain de forme mentale, me sentant presque invincible, et puis cette poussee qui te ramene les pieds sur terre.
Ne serait-ce pas là un problème (commun) de manque de confiance en toi, en tes propres capacités ? Je ne te demande pas d'être un surhomme hein, je te parle des capacités de l'homme de la rue, moi, ... toiEt conclusion je continue de me dire que tout va capoter
Je me doutais bien de ta réponse mais la flagornerie n'est pas dans mon état d'esprit !Nostromo a écrit : ↑20 févr. 2020, 11:31 Yo,Arf, si tu veux t'essayer à la flatterie avec moi, efforce-toi au moins de la rendre crédible : "concision", c'est la première fois qu'on me la sortShed a écrit :Huuuuum, huuuuum … Je crois que je suis tombé sur un maitre en matière de clarté et de concision à l’écrit.![]()
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Ahah super ce mec, j'ai acheté son bouquin avec ses épices et tout!
Merci nostromo, mais le truc, c'est que j'avais une vie pleine de sens et de projets, bon là c'est plus aussi simple, il n'y a aucun sens à tout ça....Motor a écrit : ↑19 févr. 2020, 00:56 Je pense comme toi qu'il est important de ne jamais baisser les bras. La tentation peut être grande, parfois, mais il ne faut jamais y céder, il faut se faire violence. Comme je disais dans un autre message, je ne garantirais pas qu'une attitude positive parvient à guérir de tout, en revanche je suis prêt à miser beaucoup sur l'idée qu'une attitude négative peut, à elle seule (en l'absence de tout signe clinique objectif), te rendre malade.
Ne jamais baisser les bras .
J'arrive toujours pas à quoter normalement moi....Nostromo a écrit : ↑18 févr. 2020, 18:22 Salut Motor,C'est compliquéMotor a écrit :La SEP n'est pas un handicap en soi, mais peut provoquer des handicaps, sans lien avec l'EDSS.
J'essuie des problèmes de sommeil et une fatigue de dingue qui en découle, au point de rien pouvoir faire de la journée, à part faire tourner la baraque, les mômes, tout ça, que je suis finalement déjà handicapé, avec un examen neuro nikel....
Peut-être est-ce parce que ça ne fait que neuf mois. Il est question d'une phase d'acceptation, avec cette maladie, et neuf mois c'est trop peu pour en venir à bout... Mais il ne faut jamais baisser les bras : comme dit dans ce topic, sauf les parenthèses qui sont de moi, une attitude positive se ressentira (peut-être) positivement sur la maladie, (une attitude négative se ressentira à tout coup négativement)Cette maladie commence à me plaire mignon, après seulement 9 mois....
Ne te laisse pas abattre,
Jean-Philippe.
Comme m'a dit mon neuro suite à ma dernière poussée : "vous ne pouvez pas tout gérer"
Il est plus facile de ne pas se prendre la tête là dessus quand on part du présupposé que de toute façon, la vie, que l'on soit malade ou pas, n'a pas de sens (la chose ayant été abondamment analysée par Camus, je te renverrai à Bashogun pour une éventuelle explication de texteMotor a écrit :Merci nostromo, mais le truc, c'est que j'avais une vie pleine de sens et de projets, bon là c'est plus aussi simple, il n'y a aucun sens à tout ça....
Ouais c'est sûr que on ne peut pas tout gérer, et tu mets en plus en place plein de trucs pour aller bien, ça permet de se dire que le "boulot" est fait!
Merci pour tes mots, mais le truc, c'est que j'ai l'impression de gérer que cette merde en permanence justement! projets pros en béton, là plus de boulot, à gérer les problèmes de sécu et à me dire que la suite ça sera la précarité et la maladie...Lutter, mais pour l'instant l'adversaire est beaucoup trop coriace, je veux fuir l'octogone...Nostromo a écrit : ↑27 févr. 2020, 14:48
Quant aux projets, la sep ne m'a jamais empêché d'en avoir ni même de les mener à bien. Prends garde à ne pas te limiter toi-même, plus que ce que ne te demanderaient d'éventuelles limites posées par la sep. C'est quand tout est trop facile que la vie n'a pas de sens, devoir lutter contre l'adversité apporte un vrai supplément d'âme.
Traverser l'existence avec la sep, c'est un peu comme traverser un canyon sur un câble de funambule. Tu es plus attentif à ce que tu fais, forcément.
Pour ce qui est de tes tatouages, maintenant, tu pourrais lancer un appel à propositions sur le groupe![]()
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A bientôt,
JP.
Tu fais un lien entre « alimentation saine » et poussée dû à la SEP ???
Là, ça me parait plus cohérent et tu ne fais que confirmer le lien entre l’esprit (stress) et le corps.zoniko a écrit : ↑27 févr. 2020, 11:14
Comme m'a dit mon neuro suite à ma dernière poussée : "vous ne pouvez pas tout gérer"
J'explique le contexte, avant ma poussée je n'ai rarement été aussi en forme. Depuis quelques mois je fais attention à ce que je mange, je jeûne par intermittence (les fameuses 16h d'abstention, de 20h à midi au minimum), je fais des activités physiques, et bim poussee bien chiante.
Sauf que 3 semaines avant je me suis tapé un gros coup de stress avec une agression.
Je peux gérer une partie de ma vie, mais certains aléas non
Je te donne un conseil et tu en feras ce que tu veux !Motor a écrit : ↑26 févr. 2020, 20:31
Merci nostromo, mais le truc, c'est que j'avais une vie pleine de sens et de projets, bon là c'est plus aussi simple, il n'y a aucun sens à tout ça....
Merci pour cette maxime, "ne pas baisser les bras..."...Moi qui cherchais une idée de tatouage en ce moment, elle est pas mal celle là!
Hello Mag,