Bonjour tout le monde,
Jour 10 : 7 avril. Temps bien bouché, doux (10°C ici, 0°C au sommet de la Dôle), légère pluie. Ca fond, peut-être pas au sommet, mais en tout cas plus bas. La photo du jour n'avancera personne, sinon que ceux qui ont l'oeil le plus affuté sauront y reconnaître les signes tangibles d'un réchauffement humide, ce qui est très bon pour le déneigement naturel
.
- 20190407.jpg (338.26 Kio) Vu 5312 fois
Caribou a écrit :Bien joli en effet, c'est pas dégueu à regarder ceci dit, je commence de plus en plus à douter qu'on aura une Dôle déneigée pour notre petit périple ^^ Raison de plus pour se faire plaisir avec de la charcut' et du fromage !
Elle ne sera sans doute pas entièrement déneigée, mais ce qui compte est qu'elle soit praticable.
Quand je suis arrivé en Suisse en 2003, mon voisin d'en face, 95 ans, était l'ancien jardinier-chef du jardin botanique de Genève (il est décédé depuis, mais il a tout de même atteint les 99 ans). Du temps où il travaillait, il me racontait qu'il partait souvent en mission aux quatre coins de la terre pour essayer de récupérer telle ou telle essence d'arbre avant de replanter tout ça à Genève. Son sens du professionnalisme l'incitait le plus souvent à récupérer deux exemplaires du même arbre, des fois que l'un d'eux ne survive pas au voyage, ce qui pouvait se produire. Dans le cas (le plus fréquent) où tout se passait bien, ben il se trouvait avec un arbre en trop sur les bras et devine ce qu'il en faisait ? Il n'allait pas gâcher, alors il replantait ça dans son jardin
. Visiter son jardin était une expérience unique.
Sinon, quand il avait atteint l'âge de 70 ans, jeune retraité, il était parti trekker pendant deux ans sur les hauts plateaux du Népal (5'000 mètres d'altitude). Comme peu d'arbres poussent à ces altitudes, le principal souvenir qu'il avait ramené à cette occasion était une nouvelle compagne, népalaise, 30 ans de moins que lui, et qui vivait toujours avec lui quand je l'ai connu.
Bref, si je parle de lui, c'est parce qu'il savait écouter les signes de la nature et que concernant le Jura, il disait que tant qu'il restait une trace de neige sur le Jura, on pouvait encore avoir un dernier soubresaut neigeux de l'hiver, avant qu'il ne laisse définitivement la place à l'été. Cette histoire ne va pas enlever à ta confusion, mais elle est jolie, non ?
maglight a écrit :Vous pouvez féliciter les gamins de vous trouver des occasions pour boire l'apéro !
Par chez nous, on n'a jamais besoin de réfléchir trop longtemps avant de trouver un bon prétexte pour sortir la viande séchée et la bouteille de blanc
.
A bientôt,
JP.
.
.
Son job qui avait l'air passionnant et son contact permanent avec la nature n'y était par pour rien j'imagine… 
