ahaha Stephanie, j'imagine bien oui, que tu en as vu à la pelle, et je peux meme te dire que l'aide de l'instit qui etait là l'année dernière, malheureusement retraitée maintenant, était excellente pour ça.
Quand mon gosse avait joué dans une belle flaque, pas de souci, elle me le changeait, et s'il n'y avait plus de chaussette, elle lui collait... des collants

Et alors, il avait chaud, au sec, impeccable! Le tshirt trop grand vient d'elle aussi, et j'ai toujours été bien contente qu'elle le change quand il était trempé, ou avait souillé ses sous vetements.
Mais l'ex est tellement pointilleux avec moi qu'il s'acharne sur des détails et ne se rend pas compte du ridicule de la chose.
Il a une avocate, j'aiarreté de chercher si elle avait du bon sens... elle est payée pour faire ça, monter ses dossiers, peu importe pour elle je pense, du moment qu'elle touche son cheque à la fin...
Il a la facheuse manie de lui curer les oreilles au coton tiges quand il l'a. Et curieusement, il denonce des otites à chaque fois qu'il l'a, le collant à chaque fois sous antibios. Moi j'en ai fait toute mon enfance des otites, je sais qu'on enfonce pas un coton tige dans les conduits, ni de flotte, et que les antibios sont le pire remede dans ces cas là, mais il s'en fout, il le traine chez le medecin tous les 15 jours, et pointe par la même mon manque d'attention envers le petit.
Il m'envoie régulièrement des mails me demandant d'inspecter ses selles ou ses secretions, de le couvrir quand il sort, de prendre sa température, etc... ça fait presque 5 ans que je m'en occupe, sans son aide, et avant qu'il ne s'en mele, cet enfant n'était jamais malade.
L'année dernière, ses evaluations scolaires étaient excellentes, et cette année, j'ai eu un papier de l'instit me demandant l'autorisation pour un soutien scolaire personnalisé. Ce que j'ai refusé. Soit, elle est passé par l'ex qui s'est fait un plaisir de dire le contraire, evidemment. Ils sont de meche tous les deux, et on m'a clairement signifié que mon avis, on en avait rien à cirer.
L'educ AEMo lui a demandé un double du carnet de liaison, devant moi, elle a accepté en sa présence, et cette année, plus rien, elle nie tout. La directrice aussi. Je leur ai rappelé que c'était aussi la loi quand les parents sont séparés, rien à faire. Elles m'ont gentiment rit au nez. Alors j'ai passé mon chemin..
On change d'école dans quelques jours, suite demenagement, et je sens déjà les emmerdes arriver. Comme il a piraté ma messagerie, il sait où nous allons, et s'est pointé à la mairie, probablement pour signifier son désaccord par rapport au changement d'ecole. Juste pour m'emmerder.
On demenage à 4km, on se rapproche de son domicile, l'ecole est nickel, la maison secure et propre, en plus d'etre immense. Nous avons d'excellentes raison de partir de notre logement actuel, mais je sais qu'il est déjà en train de monter un bateau avec son avocate pour complexifier les choses.
C'est déjà assez difficile d'elever des enfants dans un contexte "sain", mais là, tout est fait pour que ça se passe mal. EN attendant, on fait tampon.
Lobidique, cette citation, je l'ai gravée dans ma caboche
Oui, 4 ans, la tete dans le guidon, c'est une perte d'energie et de nerfs monumentale. Peu, voire très peu de moments pour se poser et observer les choses de plus loin. Mais je le fais quand meme de temps en temps. J'ai du empieter sur mon travail pour ça. Je travaille nettement moins, mais par chance, ma cote a grimpé suffisamment pour me permettre du temps 'libre".
J'ai consulté beaucoup de psy l'année dernière.
Entre nous, à deux reprises en urgence, parceque je voulais en finir et que ma raison me hurlait que je devais réagir en demandant de l'aide.
Un neuro-psy m'a dit que j'avais toutes les ressources mentales pour surmonter ça, il m'a serré la main très fort en me disant qu'il ne doutait pas de ça. Je suis sortie de son cabinet dans un etat etrange, et je suis resté euphorique pendant plusieurs heures! Depuis, j'ai gardé ses paroles en tete. Notamment ce qu'il m'a dit au sujet de mon travail : Tant que vous peignez, vous vous en sortirez.
Et il a raison.
Quelque part, ça me préserve de la folie.
Quand à la deuxième grosse crise (suite au dossier enorme dont j'avais parlé), là, c'était vraiment vilain à voir, mon homme et ma belle mère m'ont trainé au CMP. A part pleurer, trembler, je n'ai pas dis grand chose. On a donc fait rentrer mon homme dans la pièce, et on lui a demandé l'autorisation de m'interner... Ca a fait son petit effet et je me suis tirer de là, les james à mon cou

))) Ce fut le meilleur traitement psy que j'ai eu en terme de rapport temps-efficacité!
Quand à la demi douzaine d'autres psy que j'ai pu voir, dont certains regulièrement, tous m'ont dit je n'étais pas 'folle' puisque c'était ma question, vu que l'ex le braillait sur tous les toits, et que je réagissais bien. Que j'étais une bonne mere, et qu'il était normal que je me sente comme ça.
Je reste quand meme très peu sure de moi, malgré les efforts de mon homme pour me rappeler mes 'talents', ma belle mère, qui est aussi ma meilleure amie depuis plusieurs années (je la connaissais avant de connaitre son fils), mon père...Je me remets perpetuellement en question (et c'est un peu mon métier il faut dire!!!), et c'est lourd..
Je n'ai accroché veritablement avec aucun psy, pire, je commence à comprendre leurs tours de passe passe pour soigner ou faire réagir, ce qui fait que ça ne fonctionne plus. J'essaie de me confier, en vain.
Et pour tout dire, la chose qui me taraude veritablement, et bien, je n'arrive pas à l'aborder. C'est ma mère. Je n'arrive pas à en parler.
J'en ai parlé une fois à ma meilleure amie, il y a deux ans, rapidement, c'était tellement douloureux que j'ai stoppé la conversation, en larmes.
Si j'ai pu lui en parler, c'est parceque sa mère a eu un peu la meme enfance que celle de ma mère.
La première a réagit comme moi en retournant la colère contre elle meme, refusant en bloc la violence envers les autres, mais ma mère elle, a retourné la violence contre moi seule pendant 15 ans, puis contre mon frere à sa naissance.
Je ne supporte pas qu'on leve la main sur un enfant, toute forme de violence me rend malade, et je n'arrive pas à en parler. Pourtnt je sais que la clé est là.
Pardonner à ma mère, pour me sortir cette culpabilité..