Pour information ...
Posté : 06 déc. 2010, 11:10
Ca fait pas mal de temps que je me "tâte" à savoir si je devais diffuser ces infos que j'avais découvertes courant Aout ...
Je ne peux pas garder celà plus longtemps pour moi ...
Vous en faites ce que vous voulez ...
C'est un article tiré du quotidien économique "Les échos" qui m'avait mis "la puce à l'oreille" :
Le commentaire d'Aventis est à gerber ... on s'apperçoit que ça faisait déjà qq temps
que les industriels connaissaient les conclusions de ce rapport,
et donc qu'ils mentaient sur les "bénéfices réels" de leurs traitements pour les malades ...
Suite à cet article, j'ai commencé à chercher partout la source de cette info,
et je l'ai trouvé sur le site de la HAS (Haute Autorité de Santé) :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ ... inf-ag-sep
Bonne lecture ... (sic) :/
EDIT : je vous ai mis l'article des Echos sous une forme "un peu plus lisible",
dans un fichier au format PDF (normalement, tout bon PC/MAC/etc ...
est capable de le lire sans problèmes, de nos jours
http://www.files-save.com/fr/download-b ... 035a8.html
Je ne peux pas garder celà plus longtemps pour moi ...
Vous en faites ce que vous voulez ...
C'est un article tiré du quotidien économique "Les échos" qui m'avait mis "la puce à l'oreille" :
Sclérose en plaques : l'Etat incité à baisser le prix des traitements
[ 17/08/10 01H00 Les Echos actualisé à 00:37:13 ]
La Haute Autorité de santé a passé au crible les quatre traitements actuellement sur le marché.
Contrairement aux espoirs initiaux, ces médicaments ne modifient pas la progression du handicap à long terme.
La conséquence logique devrait être une baisse des prix.
L'intérêt d'autres types de médicaments va être bientôt réévalué.
Pour le gouvernement, qui cherche comment réduire le déficit de la Sécurité sociale, voilà une cible toute trouvée.
Après une analyse approfondie, la Haute Autorité de santé (HAS) vient en effet de revoir à la baisse l'intérêt médical des traitements actuels de la sclérose en plaques,
cette maladie neurologique auto-immune qui entraîne différents handicaps,
notamment des paralysies.
Elle juge les médicaments en cause moins efficaces qu'espéré lors de leur lancement.
Une remise en cause qui a de bonnes chances de se traduire par une baisse des prix.
Dans un rapport rendu le mois dernier,
la HAS estime que les quatre traitements étudiés (trois interférons et l'acétate de glatiramère, vendu en France sous la marque Copaxone par SanofiAventis)
ne modifient pas la progression du handicap à long terme.
En conséquence, l'autorité dégrade la note qualifiant l'amélioration du service médical rendu (ASMR) de ces médicaments, du niveau I,
signifiant un progrès thérapeutique majeur, au niveau III,
représentant un progrès modéré.
« Les interférons, arrivés sur le marché il y a quinze ans,
représentaient un grand espoir pour les malades,
explique Gilles Bouvenot, le président de la commission de la transparence de la HAS.
Même si nous continuons à penser que ces médicaments rendent un service médical important, avec le recul,
ils n'ont pas concrétisé les espoirs mis en eux à l'époque.
Ces produits réduisent la fréquence des poussées de paralysie, mais ils n'ont pas d'action démontrée sur la prévention du handicap. »
Cette révision du progrès thérapeutique à la baisse devrait conduire les pouvoirs publics,
en l'occurrence le Comité économique des produits de santé (CEPS), à diminuer les prix de ces médicaments.
« Il est certain que, lorsque l'ASMR baisse, le CEPS en tient compte.
Le cas s'est par exemple produit il y a quelques années avec le traitement de la maladie d'Alzheimer »,
explique un bon connaisseur du dossier.
Noël Renaudin, le président du CEPS, a déjà reçu notification de la baisse de la note.
Pas d'impact pour les patients
L'effet sera neutre pour les patients : la sclérose en plaques est une affection de longue durée prise en charge à 100 %.
En revanche, la réévaluation risque d'avoir des conséquences sur le chiffre d'affaires des laboratoires.
Le principal industriel concerné est Biogen Idec, le fabricant d'Avonex.
Avec 16.418 ordonnances sur plus de 36.000 (en cumul annuel en août 2009), le produit de la biotech américaine concentre 45 % des volumes en France.
Logiquement, c'est aussi celui qui coûte le plus cher à l'Assurancemaladie, avec 80 millions d'euros de remboursements en 2008,
année au cours de laquelle l'entreprise a vendu près de 110.000 boîtes d'Avonex dans les officines de l'Hexagone
et a réalisé 92,5 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Arrivé sur le marché en 2007, l'anticorps monoclonal Tysabri, son autre traitement de la sclérose en plaques, n'a jamais obtenu d'ASMR de niveau I,
se contentant, en 2007, d'un niveau III.
De son côté, Sanofi-Aventis se veut serein. « Cette réévaluation était attendue de longue date,
et la nouvelle ASMR reste de très bon niveau.
Il existe effectivement un risque,
mais pas de certitude, de voir les prix revus à la baisse.
Tout dépendra des priorités du CEPS »,
juge le laboratoire tricolore.
En 2008, le champion français de la pharmacie a réalisé 52 millions d'euros de ventes dans les pharmacies de ville avec la Copaxone.
« Nous sommes dans une ambiance générale de baisse des prix, mais nous n'avons reçu pour l'instant aucune notification.
Dans cette pathologie, le vrai changement arrivera avec les formes orales de traitement, où le comprimé remplacera l'injection »,
anticipe Olivier Ertzbischoff, directeur des affaires publiques de Bayer,
qui commercialise le Betaferon, premier interféron arrivé sur le marché.
Ces comprimés constituent-ils un nouvel eldorado pour les laboratoires ? Rien n'est moins
sûr.
De première importance pour les patients, cette innovation n'obtiendra pas pour autant d'ASMR I car elle ne sera pas plus efficace.
Avis à Novartis et à Merck Serono (fabricant du
Rebif),
qui développent de tels produits.
Et à tous les industriels en général,
car la HAS ne compte pas s'en tenir là.
L'organisme passe actuellement au crible les disphosphonates contre les métastases osseuses et les hormones de croissance,
avant de s'attaquer à l'automne aux traitements de l'hypertension artérielle pulmonaire.
En attendant d'analyser en 2011 la quarantaine de neuroleptiques.
LAURENCE BOLLACK, Les Echos
Une maladie qui touche environ 65.000 personnes en France
La sclérose en plaques est une affection neurologique évolutive autoimmune qui touche
surtout les adultes jeunes, entre 20 et 40 ans. Elle entraîne des déficiences multiples,
variables selon l'évolution de la maladie et les individus, comme des troubles moteurs et
sensitifs ou des troubles des fonctions cognitives et de l'humeur. La sclérose en plaques
concerne deux fois plus de femmes que d'hommes. Elle affecte 350.000 personnes en
Amérique du Nord et 450.000 en Europe, dont environ 65.000 en France, où 2.000 cas
apparaissent chaque année.
Le commentaire d'Aventis est à gerber ... on s'apperçoit que ça faisait déjà qq temps
que les industriels connaissaient les conclusions de ce rapport,
et donc qu'ils mentaient sur les "bénéfices réels" de leurs traitements pour les malades ...
Suite à cet article, j'ai commencé à chercher partout la source de cette info,
et je l'ai trouvé sur le site de la HAS (Haute Autorité de Santé) :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ ... inf-ag-sep
Bonne lecture ... (sic) :/
EDIT : je vous ai mis l'article des Echos sous une forme "un peu plus lisible",
dans un fichier au format PDF (normalement, tout bon PC/MAC/etc ...
est capable de le lire sans problèmes, de nos jours
http://www.files-save.com/fr/download-b ... 035a8.html