Mon syndrome de jambes sans repos
Posté : 12 sept. 2020, 21:12
Bonsoir à tous,
Après bien des années de questionnement, j'ai enfin pu comprendre pourquoi certains neurologues ne me prenaient pas au sérieux quand je leur parlais de poussées ou quand j'accusais ma SEP...
Il se trouve que, en plus ou à cause de ma SEP (on ne sait pas en fait ) je souffre d'un syndrome de jambes sans repos. Cela depuis au moins 10 ans (ma SEP en revanche remonte à plus de 20 ans) avec 2 crises remarquables, une en 2013 ( au pied gauche) et une autre cette année qui a gagné l'autre pied valide : youpi!
Je sais que certains malades de la SEP peuvent en avoir un aussi, d'autres non et même des personnes n'ayant pas la SEP peuvent en souffrir.
Il m'a paru utile d'exposer mes symptomes afin de pouvoir échanger et comparer avec d'autres "sepiens", pourquoi pas des trucs et des astuces pour moins en souffrir car je n'ai pas l'impression que la médecine se préoccupe beaucoup de ce trouble qui est pourtant bien handicapant et source de désespoir...
Je sais que le sujet a été abordé sur le forum dans certains messages mais je ne sais plus où : En conséquence toutes mes excuses par avance aux modèrateurs si j'ai fait un doublon.
Voici donc ce que je ressens à chaque crise de SDJR :
Aucune position de confort : Episodes avec impossibilité de garder la jambe dans une même position sous peine de la survenance ou de l'aggravation des troubles ci-dessous
Spasmes du pied, mouvement involontaires des orteils
Orteils qui s'écartent de façon anormale ou qui se soudent
Plante du pied qui reste contractée, orteils redressés, tout effort pour décontracter l'un contracte l'autre
Douleurs intenses du fait de la contraction du pied
Troubles sensitifs : Perte de sensibilité superficielle et douleurs en profondeurs.
Pied qui ne supporte plus aucun contact, même un coussin : Sensation de toucher quelque chose hérissé de clous ou d'aiguilles, fourmillements.
Menaces pendant des heures, des jours, voire des semaines, de ce genre de troubles.
Séquelles : déformation des doigts de pieds et de la plante des pieds rendant port de semelles orthopédiques nécessaires. Je suis de plus condamnée aux ports de savates ou de tennis depuis des années
Aggravation par :
La marche (ma capacité de marcher a été réduite à presque rien)
Le sport
Les massages, sauf hors des crises aigues
Le froid
Les tentatives d'étirement (donc le conseil en cas de crampes " Tu n'as qu'à étirer..." à oublier en ce qui me concerne, je souffre à hurler.
Amélioration par :
Coussin lesté sur le pied malade
Parfois, des massages aux huiles essentielles (mélange de marjolaine à coquille, d'arnica, de poivre noir et de lavande, 40 gouttes de chaque)
L'application de quelque chose de chaud sur les zones douloureuses.
On me traite par LYRICA depuis des années pour cela , mais j'ai l'impression que cela devient moins efficace au fil du temps et je n'ai pas envie d'augmenter la dose...
Et vous, comment ressentez-vous ce symptome ? Quelles solutions avez-vous ?
Merci par avance de votre partage, merci aux autres de m'avoir simplement lue, et bonne soirée à tous
Après bien des années de questionnement, j'ai enfin pu comprendre pourquoi certains neurologues ne me prenaient pas au sérieux quand je leur parlais de poussées ou quand j'accusais ma SEP...
Il se trouve que, en plus ou à cause de ma SEP (on ne sait pas en fait ) je souffre d'un syndrome de jambes sans repos. Cela depuis au moins 10 ans (ma SEP en revanche remonte à plus de 20 ans) avec 2 crises remarquables, une en 2013 ( au pied gauche) et une autre cette année qui a gagné l'autre pied valide : youpi!

Je sais que certains malades de la SEP peuvent en avoir un aussi, d'autres non et même des personnes n'ayant pas la SEP peuvent en souffrir.
Il m'a paru utile d'exposer mes symptomes afin de pouvoir échanger et comparer avec d'autres "sepiens", pourquoi pas des trucs et des astuces pour moins en souffrir car je n'ai pas l'impression que la médecine se préoccupe beaucoup de ce trouble qui est pourtant bien handicapant et source de désespoir...
Je sais que le sujet a été abordé sur le forum dans certains messages mais je ne sais plus où : En conséquence toutes mes excuses par avance aux modèrateurs si j'ai fait un doublon.
Voici donc ce que je ressens à chaque crise de SDJR :
Aucune position de confort : Episodes avec impossibilité de garder la jambe dans une même position sous peine de la survenance ou de l'aggravation des troubles ci-dessous
Spasmes du pied, mouvement involontaires des orteils
Orteils qui s'écartent de façon anormale ou qui se soudent
Plante du pied qui reste contractée, orteils redressés, tout effort pour décontracter l'un contracte l'autre
Douleurs intenses du fait de la contraction du pied
Troubles sensitifs : Perte de sensibilité superficielle et douleurs en profondeurs.
Pied qui ne supporte plus aucun contact, même un coussin : Sensation de toucher quelque chose hérissé de clous ou d'aiguilles, fourmillements.
Menaces pendant des heures, des jours, voire des semaines, de ce genre de troubles.
Séquelles : déformation des doigts de pieds et de la plante des pieds rendant port de semelles orthopédiques nécessaires. Je suis de plus condamnée aux ports de savates ou de tennis depuis des années
Aggravation par :
La marche (ma capacité de marcher a été réduite à presque rien)
Le sport
Les massages, sauf hors des crises aigues
Le froid
Les tentatives d'étirement (donc le conseil en cas de crampes " Tu n'as qu'à étirer..." à oublier en ce qui me concerne, je souffre à hurler.
Amélioration par :
Coussin lesté sur le pied malade
Parfois, des massages aux huiles essentielles (mélange de marjolaine à coquille, d'arnica, de poivre noir et de lavande, 40 gouttes de chaque)
L'application de quelque chose de chaud sur les zones douloureuses.
On me traite par LYRICA depuis des années pour cela , mais j'ai l'impression que cela devient moins efficace au fil du temps et je n'ai pas envie d'augmenter la dose...
Et vous, comment ressentez-vous ce symptome ? Quelles solutions avez-vous ?
Merci par avance de votre partage, merci aux autres de m'avoir simplement lue, et bonne soirée à tous
