Je viens de passer deux jours au bout de ma vie ..
Fatigue écrasante, à ne plus pouvoir rien faire. Tant sur le plan physique que mental. Une horreur. Une vraie lock humaine.
Ce soir je commence à aller mieux, et je respire ! J'ai pu faire mes machines, ranger plier. Bref, vivre quoi.
Je crois bien que vendredi j'y suis allée trop fort.
Je marche énormément aux déclics. Et vendredi c'était : je change la dispo de chez moi. Besoin de changement.
Mission réussi, mais merci les conséquences.
Bref, je suppose que ça fait partie de l'apprentissage de sa maladie.. même inconnue ahah
Ce soir, dans un film j'ai entendu une phrase, qui m'a carrément parlé :
La peur de mourir n'est rien, à côté de celle de ne pas vivre.
En tant que malades chroniques notre vie est plus difficile, nous avons plus d'obstacles.
Mais face à cette vie imprévisible, nous devons garder notre objectif en tête : vivre.
Mon prof en paie disait : il faut savoir où on veut aller, sinon on ne franchi pas les obstacles.
Voilà, j'ai décidé de garder ce light motiv en tête. Je veux vivre. Et si je dois rester une lock pendant un ou plusieurs jours, c'est pour mieux préparer mon retour.
Celui qui me fera abandonner n'est pas encore né


Bonne nuit à tous