Stress, brouillard cognitif et réactivation des symptômes...
Posté : 30 mars 2018, 20:05
Bonsoir,
je reviens juste de ma séance de kiné. Ça avance bien depuis la dernière fois.
Mais là n'est pas le souci.
Je vis depuis quelques temps des moments de stress intense qui m'atteignent lourdement et aujourd'hui cela a atteint un rare sommet.
Mes soucis d'équilibre ont pris un tour inattendu et j'ai failli me vautrer par deux fois en peu de de temps.
Depuis, je marche plus difficilement, devant assez souvent me retenir à un mur ou autre - et encore à l'instant en allant chercher quelque chose dans ma veste.
Sur le parcours pour me rendre chez le kiné, même chose, avec une démarche plus que chaotique en raison de déséquilibres presque incessants.
Au sortir de la séance, ces soucis m'ont de nouveau pris d'assaut.
Mais le plus intéressant, ce qui m'interroge le plus, c'est la suite.
Finalement, plutôt que rester prisonnier de mes pensées peu joyeuses dues au moment de grand stress du jour, j'ai essayé d'y échapper en m'évadant à Manapany, commune que j'adore au Sud de La Réunion.
Je me suis mis à me promener là-bas, entre les maisons joliment fleuries, pleines de couleurs et de lumière. J'ai tourné ensuite à gauche dans la petite rue qui mène au Four à chaux puis suis arrivé au bord de l'océan, sur les rochers noirs. Quelques marches, et je me retrouve face à l'avancée où frappent les vagues immenses, la nature vivante, et où je retrouve le pêcheur réunionnais - celui de ma photo d'avatar.
Tout le temps que je me trouve à Manapany, je marche presque normalement - mais mes pensées sombres me reprennent souvent et avec elles, mes déséquilibres. Retour à Manapany, ça se calme ; happé de nouveau par mon stress, ça repart de plus belle.
J'ai finalement comme l'impression que ce stress intense a comme le pouvoir d'embrumer mon esprit, de ralentir la circulation de l'influx nerveux, notamment au niveau des lésions, pour installer un 'brouillard cognitif', ce que les anglo-saxons appellent le 'cognitive numbness ou 'engourdissement cognitif'.
C'est à la fois terrifiant et fascinant : terrifiant de se voir à la merci d'un tel phénomène ; fascinant de constater combien, en parvenant à réunir ses pensées et à les focaliser on peut le combattre - mais difficilement.
Avez-vous vécu déjà de telles expérience dues au stress ou autre chose et constaté de tels dégâts sur le fonctionnement cérébral ?
Bien à vous
je reviens juste de ma séance de kiné. Ça avance bien depuis la dernière fois.
Mais là n'est pas le souci.
Je vis depuis quelques temps des moments de stress intense qui m'atteignent lourdement et aujourd'hui cela a atteint un rare sommet.
Mes soucis d'équilibre ont pris un tour inattendu et j'ai failli me vautrer par deux fois en peu de de temps.
Depuis, je marche plus difficilement, devant assez souvent me retenir à un mur ou autre - et encore à l'instant en allant chercher quelque chose dans ma veste.
Sur le parcours pour me rendre chez le kiné, même chose, avec une démarche plus que chaotique en raison de déséquilibres presque incessants.
Au sortir de la séance, ces soucis m'ont de nouveau pris d'assaut.
Mais le plus intéressant, ce qui m'interroge le plus, c'est la suite.
Finalement, plutôt que rester prisonnier de mes pensées peu joyeuses dues au moment de grand stress du jour, j'ai essayé d'y échapper en m'évadant à Manapany, commune que j'adore au Sud de La Réunion.
Je me suis mis à me promener là-bas, entre les maisons joliment fleuries, pleines de couleurs et de lumière. J'ai tourné ensuite à gauche dans la petite rue qui mène au Four à chaux puis suis arrivé au bord de l'océan, sur les rochers noirs. Quelques marches, et je me retrouve face à l'avancée où frappent les vagues immenses, la nature vivante, et où je retrouve le pêcheur réunionnais - celui de ma photo d'avatar.
Tout le temps que je me trouve à Manapany, je marche presque normalement - mais mes pensées sombres me reprennent souvent et avec elles, mes déséquilibres. Retour à Manapany, ça se calme ; happé de nouveau par mon stress, ça repart de plus belle.
J'ai finalement comme l'impression que ce stress intense a comme le pouvoir d'embrumer mon esprit, de ralentir la circulation de l'influx nerveux, notamment au niveau des lésions, pour installer un 'brouillard cognitif', ce que les anglo-saxons appellent le 'cognitive numbness ou 'engourdissement cognitif'.
C'est à la fois terrifiant et fascinant : terrifiant de se voir à la merci d'un tel phénomène ; fascinant de constater combien, en parvenant à réunir ses pensées et à les focaliser on peut le combattre - mais difficilement.
Avez-vous vécu déjà de telles expérience dues au stress ou autre chose et constaté de tels dégâts sur le fonctionnement cérébral ?
Bien à vous