
Je suis un peu déçue, je savais que ça pouvait arriver malgré le Rebif mais bon, on espère toujours que ça n'arrive pas. J'ai commencé à ressentir les symptômes lundi dernier. En voyant les choses empirer, j'ai posé mon vendredi, appelé ma neuro et là, coup de bol, elle avait un désistement pour l'après-midi même. Je suis donc allée la voir et elle a confirmé la poussée.
Pas de bolus de prévu tant que la poussée reste sensitive (j'ai une sensation de peau anesthésiée sur la droite du ventre, l'aine, la hanche le devant de la cuisse et ça descend jusqu'au genou). Je viens de prendre rdv pour deux nouvelles IRM, cérébrale et médullaire, dans un mois. Si nouvelles lésions, la neuro me suggère de changer de traitement.
J'ai pensé à toutes nos conversations ici les amis. Et je lui ai demandé "mais dans la mesure où les traitements ne stoppent pas les poussées, est-ce bien utile de changer de traitement dès la première poussée ?". Elle m'a expliqué que si à l'imagerie j'ai de nouvelles lésions, les deux critères qui mènent au changement de traitement sont réunis : poussée + nouvelles lésions. Si je n'ai que cette poussée sensitive et pas ou peu de nouvelles lésions, alors je garderai le Rebif.
Petites questions pour vous : qui a déjà fait une poussée sous interférons ? Au bout de combien de temps avez-vous changé de traitement ? Comme je suis toujours en projet bébé pour les mois à venir, je n'ai qu'une seule option de traitement grossesse-friendly : la Copaxone. Je crois que c'est ce qu'a pris Bashogun quelques années. Comment ça se passait pour toi ?
Passer des interférons à l'acétate de glatiramère... je me demande si cela me conviendra, si ça sera plus éficace que les interférons...
Voilà, je garde le moral malgré tout, le chéri est au top, ma mère m'a bien reboostée aussi. La vie continue. J'ai juste un peu de mal à me dire que sans le moindre stress, ni même de fatigue particulière, je fais malgré tout une poussée. Quelle maladie de merde quand même, tu demandes rien à personne et là, ton système immunitaire pète un plomb, décide de mener une vie parallèle et va boulotter ta gentille myéline, le p'tit batarrrrrr !
Des bisettes, le sous-marin vous salue.
wallis